dimanche 8 novembre 2020

Symboles dans la bible

                                                 JÉSUS, la Porte 

Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé (Jean 10. 9)



    Lectures : Psaume 118, versets 17 à 21      

                     Apocalypse, chapitre 3, versets 7 à 13

      Evangile selon Jean, chapitre 10, versets 7 à 10


Chaque jour, dès le matin et jusqu'au soir, on franchit de nombreuses portes. C’est un mot qu’on prononce tous les jours, la porte, et plusieurs fois par jour. C’est un objet familier, connu.


Mais quand le Seigneur Jésus affirme Moi, je suis la porte, que veut-il dire exactement ? Ses paroles sont toujours chargées de sens et cette métaphore si simple est riche de signification. Elle me suggère quatre réflexions et je vous en fais part pour nous aider à mieux discerner le message que le Seigneur veut nous apporter par cette parole. Notre méditation suivra l’idée de quatre fonctions qu’une porte peut avoir : celle de délimitation, 

celle de passage, 

celle de sécurité, 

celle d’ouverture.


Une porte fait fonction de délimitation, de démarcation, de séparation. Quelle qu’en soit sa nature, d’ailleurs : que ce soit la porte d’une cité fortifiée, la porte en bois d’une maison, celle en bambou d’un enclos, celle de toile à l’entrée d’une tente ou d’un camp. La porte marque la frontière entre ce qui est avant et ce qui est après, entre ce qui est dedans et ce qui est dehors. C’est un point de repère et Jésus est notre repère.


Quand on se tourne vers lui, quand on regarde à lui, on peut voir, on peut savoir avec certitude que là finissent les ténèbres et que là commence la lumière. Là finissent l’incrédulité et l’indifférence et là commence la foi.


Sa présence détermine l’espace consacré, le lieu saint par rapport aux lieux profanes de ce monde. Quand on est en Christ, on connaît la frontière entre le bien et le mal, entre la gloire de Dieu et l’orgueil de la vie, entre le Royaume des cieux et les royaumes terrestres.


Rappelez-vous l’histoire du patriarche Jacob s’enfuyant de chez son père. Il se couche pour passer la nuit. Il a un songe, une révélation du Seigneur. Il est témoin d’une apparition de Dieu, de ce qu’on appelle une théophanie. Il voit une échelle appuyée sur le sol et dont le sommet atteint le ciel, et le Seigneur au-dessus d’elle. Rappelez-vous ce qu’il dit en se réveillant : C’est ici la maison de Dieu, Béthel, c’est ici la porte du ciel (Gen. 17). Jacob soudain se trouve au seuil d’un autre domaine. Il entrevoit tout à coup autre chose que cette terre où il avait vécu dans la fausseté et la tromperie. Un autre espace, un milieu différent se trouve au-delà de cette porte.


Pour nous, le Seigneur Jésus est toujours celui qui établit des limites entre deux zones, limites bien marquées, mais parfois difficiles à découvrir. Il sépare nettement deux territoires et nous avons donc intérêt à nous référer à lui constamment. Il est notre point de repère, notre ligne de démarcation.


Outre cette fonction de délimitation, la porte fait fonction de passage. Et c’est peut-être ce qui saute aux yeux en premier dans notre texte : C’est moi qui suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé (vers. 9) Jésus-Christ est donc le passage pour le salut et je dirai même le passage obligé. Il est LA porte, comme il est LE chemin. Personne ne vient au Père que par lui. Sans lui, on ne peut avoir la vie éternelle. Il est la seule personne qui ait été donnée aux hommes par laquelle ils puissent être sauvés. Il est le seul intermédiaire entre Dieu et nous. Lui seul est autorisé à dire : Venez à MOI,passez par moi.  Ce caractère exclusif, nous devons l’admettre, si nous voulons jouir des bénédictions qu’il tient en réserve pour nous. Au verset 20 du psaume 118, nous avons ces mots, comme une prophétie : Voici la porte du Seigneur, c’est ici qu’entrent les justes. Sans aucun doute notre Seigneur pensait-il à ce texte, quand il se désignait comme la porte.


Si quelqu’un franchit cette porte que Moi, je suis, dit-il, il sera sauvé, je le considérerai comme juste. Ainsi Jésus offre à celui qui utilise ce passage le pardon des péchés et la fin de l’aliénation du mal. Il permet à quiconque de ne plus errer dans la nuit ou dans la solitude. Il va empêcher qu’on ne sombre dans la tempête. En effet, qui passe par Jésus sera sauvé des dangers qui nous menacent. On passe du dehors au dedans, du besoin, du manque, de la pauvreté et de la nudité à la richesse qui est en Dieu. On découvre le Seigneur, sa grâce et sa tendresse, son aide et son secours. On reçoit l’assurance d’être un jour délivré de la maladie et de la mort. Je suis venu, a dit Jésus en prenant l’image du berger dans l’autre métaphore de ce chapitre, afin que mes brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance (Jean 10. 19). Il nous offre donc une vie de plénitude, il nous accorde le nécessaire avec le superflu. 


Christ est le seul qui puisse sauver, parce qu’il est Fils de Dieu. Il est comme cette porte magnifiquement tissée, cette porte de toile qui séparait, dans le Temple,  le lieu saint du lieu très saint. Il est ce voile qui empêchait les Israélites de s’approcher du Dieu saint. Mais lorsque Jésus a expiré sur le bois de la croix, ce voile s’est déchiré de haut en bas. Comprenez que maintenant, le corps de Jésus ayant été déchiré pour nous, nous pouvons pénétrer dans le sanctuaire du Seigneur, dans la présence même du Dieu créateur et tout-puissant.


Venant ainsi du monde, nous entrons dans  la famille des enfants de Dieu. Nous partageons la communion bénie de tous ceux qui sont passés par cette même porte. Car c’est une bénédiction bien précieuse de nous trouver dans le troupeau que sa main conduit(Ps. 95. 7). Sauf qu’il ne faut pas oublier la condition : SI quelqu’un entre par Moi… Alors ta situation peut changer, tu peux expérimenter une nouvelle vie. Pourvu que tu passes par la porte ! 


Une porte peut aussi être fermée. Voilà une fonction bien utile et nécessaire. Ma femme me demande souvent : As-tu fermé la porte (sous-entendu à clef, et à double tour) ? – Oui, oui… Il lui suffit de le savoir pour se sentir en sécurité. Jésus est notre sécurité, il est pour le chrétien une porte solide qui résiste aux efforts de tous ceux qui veulent la forcer. Et ils sont nombreux les envahisseurs de toutes sortes qui se lancent contre nous, moralement parlant. Ils sont nombreux les ennemis qui  tentent de pénétrer pour nous faire du mal. Il en est qui veulent nous tuer, spirituellement parlant, qui cherchent notre ruine complète. Mais notre Porte étant bien fermée, nous sommes à l’abri de tous les dangers, sous sommes en sûreté, face aux attaques du diable, aux tentations de toutes sortes.


Mais si une porte peut être fermée, elle peut aussi s’ouvrir. Celui qui est passé par Jésus peut ensuite entrer et sortir, comme le Seigneur le dit. En fait il est à l’aise, rien ne le gêne. Son lieu n’est pas une prison. La porte est ouverte devant lui et un merveilleux champ de liberté et d’activité se présente à lui. Il entrera, il sortira, il trouvera des pâturages…″, allusion, je pense, aux bêtes d’un troupeau. La brebis a-t-elle envie de manger, elle sort. A-t-elle besoin d’un abri, elle rentre, puis elle ressort encore : elle est libre.


Le Seigneur Jésus nous libère, il nous fait entrer dans son royaume et nous régnons déjà avec lui. Il nous donne ici et maintenant une part de l’héritage qu’il nous réserve. Il nous donne son Saint-Esprit, qui est Esprit de liberté (cf. II Cor. 3. 17). L’apôtre Paul écrivait aux Galates : C’est pour la liberté que le Christ nous a affranchis (5. 1).


Les hommes nous lient par des principes contraignants. Ils nous enferment dans des carcans rigides. C’est seulement le Christ qui nous libère. La religion nous enserre. C’est seulement Jésus qui nous donne la vraie liberté. Il nous donne cette ouverture. Nous sommes quelque part libres de nos actions, de nos mouvements, de nos pensées… dans la mesure où nous restons attachés au Fils de Dieu.


Quand cette porte est ouverte, personne ne peut la fermer. C’est tout un espace de service et d’activités que le Seigneur te propose aujourd’hui. A toi de t’y engager, dès à présent. Avec détermination, avec joie. Jésus est la porte : pour toutes les actions de témoignage que tu mets en route, tu  feras bien de passer par lui. Il sera à l’origine de tout ce que tu entreprendras.


Il est très simple d’atteindre une porte ! Il est très facile de la franchir ! Si quelqu’un parmi mes lecteurs n’a pas encore l’assurance du salut, qu’il s’approche de la Porte, de Jésus-Christ. Qu’il passe par lui maintenant et qu’il soit sauvé ! Et nous qui l’avons accepté comme Sauveur et Seigneur, que nous réalisions mieux qu’il est notre repère, notre sécurité, notre liberté ! Amen !



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